BioScreen
Informations clés
Opérateur chef de file
Université de Reims Champagne-Ardenne
Villa Douce Boulevard de la Paix 9
51724 Reims
FRANCE
Personne de contact :
ESSAID AIT BARKADate de début
01-10-2016
Date de fin
31-03-2021
Eléments budgétaires
Budget Total
3 097 785,10 €
Site Web
http://www.smartbiocontrol.eu/fr/projet-bioscreen/
BioScreen
Nouvelle molécules biosourcées et multifonctionnelles pour le biocontrôle des agents phytopathogènes des cultures de la région transfrontalière
Catégorie
Portefeuille de projets
Objectif spécifique du programme
Accroissement de la recherche et de l'innovation de la zone transfrontalière dans les secteurs stratégiques et les secteurs à forte complémentarité
Domaine d'intervention
Soutien aux processus productifs respectueux de l’environnement et à l'utilisation rationnelle des ressources dans les PME
L’utilisation de produits phytosanitaires conventionnels de synthèse en agriculture engendre une dégradation de la qualité des eaux et de l’air, et possède des impacts reconnus sur la biodiversité et la santé humaine. Qui plus est, l’absence de produits biosourcés disponibles est souvent un obstacle à la mise en place de l’agroécologie ou à la transition agriculture conventionnelle/agriculture durable. Afin de répondre à une demande croissante pour le développement d’une agriculture durable respectueuse de l’environnement sur la région transfrontalière, le projet BioScreen vise donc à rechercher et identifier de nouvelles molécules d’origine biologique et multifonctionnelles pour le biocontrôle des agents phytopathogènes des cultures de la région transfrontalière. Ainsi, une plateforme de criblage haut-débit sera mise en place pour identifier de nouvelles molécules à activité antifongique et/ou inductrices de résistance des plantes contre les agents phytopathogènes. Le projet BioScreen développera aussi des actions de formation et de communication, à travers l’organisation de colloques, de séminaires et d’universités d’été. Ce projet vise à établir une plateforme commune de formation qui permettra à des étudiants ou à des établissements transfrontaliers qui le désirent, de spécialiser leur formation dans le domaine de la lutte biologique.
- Université du Littoral Côte d'Opale
Site web : http://www.univ-littoral.fr - Université d'Artois
Site web : http://www.univ-artois.fr - Universiteit Gent
Site web : https://www.ugent.be/bw/plants-and-crops/en/research/protection/phytopathology/overview.htm - Université Catholique de Louvain-la-Neuve
Site web : http://www.ucl.be www.mycorrhiza.be - Institut supérieur d'agriculture de Lille, Groupe HEI-ISA-ISEN
Site web : http://www.isa-lille.fr - Université de Lille
Site web : http://www.univ-lille.fr institutcharlesviollette.com - MATERIA NOVA
Site web : http://www.materianova.be - Gembloux AgroBioTech Université de Liège
Site web : http://www.gembloux.ulg.ac.be/
Date de rapport 12-07-2022
L'utilisation de produits phytosanitaires conventionnels de synthèse en agriculture dégrade la qualité des eaux et de l'air et engendre des impacts reconnus sur la biodiversité et la santé humaine. De plus, l'absence de produits biosourcés disponibles est souvent un obstacle au développement de l'agro-écologie ou à la transition agriculture conventionnelle/agriculture durable. Le projet BioScreen, inscrit dans le portefeuille SMARTBIOCONTROL (http://www.smartbiocontrol.eu) et cofinancé par le programme INTERREG France-Wallonie-Vlaanderen, vise à rechercher et identifier de nouvelles molécules d'origine biologique et multifonctionnelles pour le biocontrôle des agents phytopathogènes des cultures de la région transfrontalière et n'ayant pas d'impact sur la santé humaine et l'environnement. D'une durée de 4 ans, le projet bénéficie d'un budget de plus de 3 millions d'euros, dont 1,7 millions de subvention FEDER. Depuis le début du projet, une plateforme de criblage de molécules a été mise en place par les 9 opérateurs. Plusieurs molécules amphiphiles nouvelles ont été produites et de nouvelles souches fongiques et bactériennes de biocontrôle ont été caractérisées impliquant les opérateurs de l'Université d'Artois (UArtois), de l'Université de Lille (ULille), de l'Université Catholique Louvain-la-Neuve (UCLouvain), de l'Université de Liège Gembloux AgroBioTech (GxABT) et de l'Université de Gand (UGent). Le criblage sur la base d'activés de stimulation de défense des plantes et d'activités antimicrobiennes a permis d'identifier plusieurs nouvelles souches/molécules candidates dans le cadre de la plateforme mise en place par l'Université de Reims Champagne- Ardenne (URCA), l'Université Catholique de Louvain-la-Neuve (UCLouvain), l'ISA de Lille (ISA), l'Université de Liège Gembloux AgroBioTech (GxABT) et l'Université de Gand (UGent). De même, des actions de communication incluant des présentations à de multiples colloques, congrès, conférences et assemblées générales (dont plusieurs internationaux) regroupant l'ensemble du partenariat ont été réalisées. Nous pouvons citer, entre autres, la participation du projet Bioscreen à l'Assemblée Générale Départementale d'un syndicat agricole national FNSEA (Pas de Calais, France), le 69ème symposium annuel sur la protection des cultures, la 12ème conférence EFPP/SFP, le 1er symposium international sur les sciences et technologies de bioprotection des plantes Plant BioProtect, le PSE Young Scientists' Meeting - Natural Products in Health, Agro-food and Cosmetics, le JOBIM 2017, le 7ème congrès des microbiologistes européens FEMS 2017, le 2eme congrès PlantBioProtech 2019 et à la 2eme biennale de l'innovation céréalière : Phloème 2020. Dans le cadre du projet, 12 articles scientifiques ont été publiés. Le projet a fait également l'objet de plusieurs articles de presse, par exemple dans le « Belgian Research in Europe ». Côté enseignement, le projet contribue à la formation de nombreux étudiants ou jeunes chercheurs, que ce soit par leur recrutement sur Bioscreen ou par la création d'une séance de cours commune aux universités partenaires portant sur les résultats scientifiques et la plus-value transfrontalière d'un projet tel que celui-ci. A ce jour, 222 étudiants/doctorants ont bénéficié d'activités de formation dans le cadre du projet.