Gilly et Roubaix connaissent toutes deux un contexte post-industriel: chômage massif et installé, absence d’espoir et de perspectives, situations de relégation. Les habitant.es ont aussi en commun de devoir faire face au dérèglement climatique et à l’effondrement de la biodiversité. De ces contraintes peut naître une solution. Nos villes connaissent de nombreux espaces vacants, friches et espaces verts abandonnés. Il est possible de transformer ces espaces en lieux de production alimentaire. À Gilly et Roubaix, nous avons repéré un terrain sur lequel nous portons un projet de jardin partagé et de ferme urbaine. Les deux côtés de la frontière peuvent donc s’enrichir mutuellement de leurs différences dans la recherche commune d’une méthode pour développer et agrandir un cercle de paysans urbains. Outil de solidarité, de lien social et d’inclusion, l’agriculture urbaine est aussi une façon d’améliorer l’alimentation et la santé des habitants tout en répondant aux enjeux environnementaux