Bâti C²
Informations clés
Opérateur chef de file
BEP - Bureau Economique de la Province de Namur
Avenue Sergent Vrithoff 2
5000 Namur
BELGIQUE
Personne de contact :
Laura MorettiDate de début
01-04-2016
Date de fin
31-03-2021
Eléments budgétaires
Budget Total
2 078 676,76 €
Réseaux sociaux
Site Web
Bâti C²
Centre économique transfrontalier de valorisation et de développement des circuits courts en écoconstruction
Catégorie
Projet
Objectif spécifique du programme
Créer, valoriser et mutualiser conjointement des dispositifs de développement et d'accompagnement des PME à l'accès aux marchés
Domaine d'intervention
Services d'appui avancé aux PME et groupes de PME (y compris services de gestion, de commercialisation et de conception)
Le projet Bâti C² s’inspire d’un constat majeur dans le secteur de l’écoconstruction : de nombreux freins existent au niveau de l’offre (méconnaissance des marchés limitrophes, pénurie de compétences techniques, méconnaissance des matériaux de la part du grand public ou des maîtres d’œuvre…).C’est pourquoi des partenaires techniques et généralistes s’associent pour améliorer l’adéquation entre l’offre et la demande en éco-matériaux et offrent ensemble une large gamme de services aux PMEs en leur proposant un accompagnement global pour leur développement. Les méthodes utilisées sont basées sur la mise en commun des ressources des opérateurs avec un transfert de connaissances et de techniques entre eux. Le projet Bâti C² va favoriser le développement économique des PMEs du secteur de l’écoconstruction par l’utilisation des circuits courts. Il propose un accompagnement aux entreprises et porteurs de projets du secteur de la construction de la zone transfrontalière de manière à : aider les professionnels de la construction à développer leurs activités en circuit court par un accompagnement individuel et/ou collectif, inciter les prescripteurs (maîtres d’ouvrages, collectivités…) à utiliser les ressources locales et enfin améliorer l’adéquation entre l’offre et la demande par la valorisation du savoir-faire et le développement d’une communication propre à la filière écoconstruction. L’apport de la coopération transfrontalière permet d’analyser les problématiques dans un spectre plus large et d’avoir un champ de solutions possibles plus pertinent.
- Chambre de Commerce et d'Industrie Grand-Est
Site web : http://www.grandest.cci.fr - Cluster Ecoconstruction
Site web : http://www.ecoconstruction.be - CD2E - Retrait du projet au 17/07/2020
Site web : http://www.cd2e.com - ENVIROBAT GRAND EST (anciennement ARCAD)
Site web : http://www.envirobatgrandest.fr - IDELUX (jusqu'au 31-03-2018)
Site web : http://www.idelux-aive.be - Ligne Bois
Site web : http://www.lignebois.be - BAS Bouwen (partenaire jusqu'au 31/03/2020)
Site web : http://www.basbouwen.be - CD2E Centre de Déploiement de l'Ecotransition dans les Entreprises et les Territoires - Entré dans le projet au 17/07/2020
Site web : http://www.cd2e.com - Cluster Ecoconstruction bis
Site web : http://www.ecoconstruction.be
- CCW - Confédération Construction Wallonne
Site web : http://www.ccw.be - Confederatie Bouw Oost-Vlaanderen
Site web : http://www.confederatiebouw.be/oost-vlaanderen - Confederatie Bouw West-Vlaanderen
Site web : http://www.confederatiebouw.be/westvlaanderen - IDELUX (à partir du 01-04-2018)
Site web : http://www.idelux-aive.be
Date de rapport 03-12-2021
Le projet Bâti C² a pour objectif de favoriser le développement économique des PMES du secteur de l'écoconstruction par l'utilisation des matériaux biosourcés issus des circuits courts. Le site Internet du projet est l'élément majeur de la communication : www.batiC2.eu. Les opérateurs ne manquent pas d'en faire la promotion et de le mettre à jour régulièrement avec les évènements. Sa partie cartographie est également une source de données qui pourra servir aux entreprises et à l'accompagnement des entreprises. En effet, pour améliorer la visibilité des acteurs du secteur de l’éco-construction, une carte répertoriant tous les acteurs a été créée, depuis les producteurs jusqu’aux consommateurs finaux, dans les régions de Flandre, de Wallonie, des Hauts-de-France et du Grand Est. Depuis le début du projet, les actions se sont multipliées. En effet, du côté de l'offre en matière de matériaux biosourcés, les opérateurs ont sensibilisés les entreprises que ce soit en rendez-vous individuels ou lors de rencontres collectives, environ 200 entreprises ont pu être sensibilisées à la thématique. Les accompagnements proposés grâce au projet ont permis aux entreprises de prendre connaissance des matériaux qu'ils ne connaissaient pas et, surtout, de constater les mises en œuvre sur des chantiers éco-construits. 91 entreprises ont pu être épaulées dans leur démarches vers l’écoconstruction à travers le territoire. Les informations sur les filières de matériaux permettent aussi de faire comprendre le caractère local des filières et ce, de chaque côté de la frontière. Le travail technique permet également d'aider les entreprises à avancer dans leur domaine. Des cahiers techniques sont développés pour chaque matériau afin d’aider techniquement les professionnels. Les visites de bâtiment, chantier ou réalisation éco-construites n’ont fait que rendre plus précise la connaissance des professionnels envers ce type de bâti. Enfin, les groupes de travail sur la paille, la terre, le chanvre, le bois qui ont été organisés par filières n’ont fait qu’augmenter la fréquence des rencontres pour continuer les échanges et répondre aux questions que se posent les professionnels. Ceci dans le but d’améliorer le savoir-faire des entreprises de la zone transfrontalière. Du côté de la demande, les opérateurs peuvent sentir l'implication du secteur public de plus en plus présent et proche des entreprises. Les événements au service du secteur public se sont multipliés, une dizaine de rencontres ont été organisées. Enfin, afin de faire se rencontrer l'offre et la demande, les actions qualifiées de “marketing de filière” ont eu lieu. La participation à des salons, l'organisation de rencontres favorise l'échange entre les deux « mondes » et facilite leur travail de collaboration. Une quinzaine de conférences ou rencontres ont été organisées, on peut aussi compter les rencontres avec les étudiants qui permettent également d’éveiller ce public à la thématique et enfin s’ajoute également la participation à des salons ou des mini-salons qui permettent, au-delà de la rencontre des 2 publics, de montrer et toucher les matériaux. Tout cela dans le but de faire monter en compétence la zone transfrontalière en matière de constructions biosourcées.