Programme de coopération transfrontalière

avec le soutien du Fonds Européen de Développement Régional

Le 22 mars, on fête l’eau !

Vendredi, 20 mars, 2020

Ouvrir le robinet, remplir un verre et boire. C’est un geste habituel qu’on ne questionne plus. Mais qui est loin d’être évident ailleurs sur le globe !

Depuis 1993, l’Organisation des Nations-Unies met l’accent sur l’importance de l’eau douce, dont la salinité faible permet la consommation, en y consacrant la journée du 22 mars. Nous le savons, l’eau nous est vitale. C’est une ressource essentielle qui a des conséquences sur la santé, les conflits, l’environnement, l’agriculture, les flux migratoires…

Si dans le reste du monde l’accès à l’eau potable est encore un problème pour 40% de la population mondiale (selon l’ONU), la gestion d’une eau saine reste une priorité dans nos pays, notamment avec la hausse de l’urbanisation et l’intensification de l’agriculture. On y rejette également de plus en plus de déchets. D’après un rapport de la commission européenne en 2012, 20% des eaux de surface européennes sont menacées par ce type de pollution.

 

 

Le rapport GLAAS (UN-Water Global Analysis and Assessment of Sanitation and Drinking-Water) de 2017 constate que les pays ont globalement augmenté leurs budgets alloués à l’eau et à l’hygiène d’environ 4.9%.

Un premier pas qu’on espère suivi d’autres !

Sur le territoire frontalier franco-belge d’ailleurs, les cours d’eau méritent d’être préservés car ils ne sont pas épargnés.

Le projet transfrontalier DIADeM s’est inscrit dans cette lancée durant quatre années. Dû aux rejets des stations d’épuration alentours, l’eau de la Meuse et de deux de ses affluents sont susceptibles de contenir des molécules dont l’impact sanitaire est mal connu. Les médicaments que nous ingérons se retrouvent par exemple dans les urines, puis dans les stations, et en fin de course… dans nos rivières. Au total ce sont près de 3000 substances chimiques d’origine pharmaceutique qui s’y déversent. L’écosystème s’en voit perturbé, cela ne connaît pas de frontière !

Le projet a rapproché les différents acteurs transfrontaliers préoccupés par la protection des milieux aquatiques (académiques, gestionnaires, utilisateurs) tout en informant les concitoyens des risques induits par la dégradation des masses d'eau.

 

 

Les premiers résultats été présentés en 2018, lors d’une visite organisée au CER Groupe à Marloie. Plus de 720 échantillons avaient été analysés dans le cadre d’une étude ciblée de cinq organismes aquatiques, et ce dans trois environnements différents : les aquariums artificiellement contaminés, les rivières artificielles et les rivières naturelles.

 

Pour en savoir plus sur ce projet, rendez-vous sur :

https://www.interregdiadem.eu/

Envie de découvrir ce projet en un coup d’œil ? Consultez notre infographie !

 

Avec le soutien du Fonds européen de développement régional